Ces ateliers permettent de réunir scientifiques, collectivités locales, acteurs de la gestion et usagers sur des sites littoraux particulièrement riches et intéressant en termes de problématiques de gestion et de développement durable du littoral, comme le littoral guyanais, extrêmement dynamique dans ses composantes naturelles, démographiques et sédimentaires.
Les différents travaux de recherche, les stratégies et problématiques locales ont ainsi pu être présentés, confrontés et discutés. L’évolution rapide du trait de côte guyanais, dans son espace et sa nature, est de plus en plus pris en compte dans les stratégies territoriales (développement du bâti résidentiel, gestion du trait de côte dans les zones artificialisés, connexion à la mer, protection de l’environnement), mais pose certaines questions, comme l’adéquation des outils existants à la rapidité de ces changements.
Le site des rizières de Mana a été l’un des six sites étudiés lors de cet atelier. Ancienne savane humide, convertie il y a 40 ans en polder rizicole, ce site a connu une érosion massive et est actuellement en forte déprise. Le Conservatoire du littoral y développe actuellement une action de maitrise foncière qui s’insère dans un projet de site global mêlant gestion douce du trait de côte, respatialisation et diversification des activités agricoles, restauration des capacités d’accueil pour l’avifaune et valorisation écotouristique. Différentes études sont actuellement en cours pour préciser et affiner ce projet. L’étude prospective paysagère réalisée dans le cadre du projet Adapto par Johan Picorit, jeune diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles a pu être présentée lors de cet atelier.
